05-06-2025 Erik van der Vlist a récupéré son permis de conduire après presque cinq ans, suite à une suspension causée par un test salivaire positif au cannabis. Pourtant, malgré un traitement prescrit par son médecin, il n’ose pas reprendre le volant..
En juin 2020, Erik perd son permis après avoir été contrôlé positif, presque 24 heures après avoir consommé du cannabis. Il en faisait un usage thérapeutique depuis longtemps, notamment pour
soulager les effets du syndrome d’Asperger.
Grâce à une expertise médicale et psychiatrique, il a pu prouver devant la justice que la concentration de THC dans la
salive ou le sang ne reflète pas nécessairement un état d’ébriété. Le tribunal l’a alors reconnu non coupable.
Aujourd’hui, même avec un avis favorable du CBR (l’équivalent néerlandais du service de conduite), la police reste obligée de signaler toute positivité au cannabis — qu’il soit médical ou non.
Erik déplore : « La loi ne fait aucune différence entre un traitement et un usage récréatif. »
Erik utilise désormais du cannabis sur prescription médicale. Son psychiatre a confirmé qu’il respecte strictement son traitement. Pourtant, le risque juridique persiste. « Un patient médical reste punissable 365 jours par an. Même avec une attestation du médecin, un test positif me place automatiquement dans l’illégalité. »
Par crainte d’une nouvelle sanction, il a décidé de ne plus acheter de voiture et circule uniquement en mini-véhicule autorisé avec un permis scooter. Cette affaire lui a coûté environ 1500 euros
et a fortement nui à son activité professionnelle en tant qu’indépendant.
Aujourd’hui, il ne fume plus et reste vigilant. « Si j’avais su que le THC restait actif aussi longtemps dans le corps, je n’aurais jamais pris le volant ce jour-là. »
Les informations dispensées sur ce site ne peuvent être considérées comme un substitut à une consultation avec un médecin généraliste ou spécialiste.